Tout est parti de cet ouvrage : Véritable source d’inspiration, je me suis lancée dans la construction de collections graphiques.
Apprendre à dessiner c’est maîtriser son geste, reproduire des éléments graphiques à partir d’un modèle mais aussi les inventer, les développer.
Quelque soit le thème, les séances ont la même amorce. Les élèves ont à leur disposition une feuille de papier blanc (différents formats selon l’activité proposée), un crayon à papier et un feutre noir pointe fine.
Les graphismes décoratifs
Séance 1 : Fabrication d’un éventail graphique à partir de mots inducteurs
Consigne : Dessiner au crayon à papier des éléments, objets issus de la vie quotidienne des enfants. Repasser au feutre noir les éléments dessinés.
Les carreaux de la salle de bain
Les tuiles de la maison
Des gouttes de pluie
Un soleil…
Nous avons également représenté l’herbe, la pluie forte, une pluie douce, la mer… et ainsi constitué un éventail d’éléments graphiques qui peut être enrichi tout au long de l’année. (Collections collées sur canson noir et rassemblées avec une attache parisienne)
Cet éventail graphique est à la disposition des élèves à l’accueil (dessins libres) mais aussi lors d’ateliers de réinvestissements. Il a également été un support de langage afin de nommer chacun de ces gestes graphiques : le rond, le point, la vague, les ponts, les petits traits, les zigzags…
Séance 2 : Réinvestir ces éléments graphiques
Afin de réaliser les couvertures des cahiers de vie, je me suis appuyée sur ce travail initial. Nous avons alors fabriqué un patchwork de graphismes. Pour cela, les élèves avaient à leur disposition l’éventail graphique, mais aussi d’autres modèles de graphismes plus complexes (spirales, boucles inversées…).
L’outil utilisé (star de la maternelle) : une gomme magique à étaler au coton de tige.
Consigne : Remplir tous les espaces de graphismes différents. Dans un même espace, reproduire un graphisme plusieurs fois, de manière identique.
Une fois la gomme sèche, il ne reste plus qu’à recouvrir d’encre puis l’ôter lorsque la production est sèche à nouveau.
Résultat final :
Les arbres
Séance : Relevé des représentations initiales
Bien sûr dans l’idéal, j’avais envisagé d’observer un arbre de la cour et de le dessiner. Mais ce jour-là, il pleuvait !!!!
Il a donc fallu s’imaginer un arbre, le décrire, et nommer ces différentes parties (tronc, branches, feuilles…). Exercice difficile mais les résultats sont plutôt surprenants. Les élèves se sont alors essayés au dessin (plusieurs jets possibles, accompagnement plus ou moins présent de l’adulte pour rappeler les éléments de l’arbre).
En rassemblant l’ensemble des productions, nous avons obtenu une jolie forêt constituée d’arbres perceptibles et différents, ce qui a permis de mesurer les écarts de représentation chez les enfants.
Voici notre collection :
Nos maisons
Rapide aperçu de notre collection de maisons dessinées en grande section :
Au départ, les élèves ont à leur disposition des images de fenêtres et portes qu’ils doivent découper. Ils les collent ensuite sur une feuille de canson A3 puis dessinent les murs et autres détails tout autour.
Un vrai chantier au départ…
Puis une ébauche des murs …
Et finalement un village apparaît…