Autoportrait pour Maman – Ce2/Cm1

Cette année, j’ai repris la petite histoire « Voyage sur mon visage » (cf article sur les portraits en maternelle) mais adaptée aux élèves de cycle 3.

Nous avons donc élaboré une première esquisse d’un portrait sur l’ardoise puis nous nous sommes lancés au crayon à papier sur une toile format A5. Pour travailler l’auto-portrait, les élèves pouvaient s’observer devant le miroir afin d’ajouter des détails personnels (cicatrices, tâches de rousseur et tout autre chose 😉 )

Dans un second temps, nous sommes passés à la mise en couleur (gouache et acrylique). Une fois la peinture bien sèche, un petit coup de marqueur noir pour faire apparaître les traits du visage atténués. 

Et voilà, un petit message pour maman découpé dans les journaux et le tour est joué…

Kandinsky à ma façon – Cm2

Composition VIII, Kandinsky

Avant d’amorcer la séance à partir de cette oeuvre, j’ai dans un premier temps sélectionné 3 axes de travail :

– les lignes et formes géométriques

– les couleurs : bleu, jaune, rouge

– le rond

Les enfants ne découvriront l’oeuvre qu’en fin de séquence…

1- Les lignes et formes géométriques

Matériel :

– photos (noir et blanc) de paysages ruraux et urbains, 3 tailles (petit, moyen et grand format)

– papier calque et crayon à papier, règle

– feuille canson A3

Consigne 1 : décalquer uniquement les formes géométriques issues des paysages et élaborer une composition personnelle sur le papier calque

Consigne 2 : reproduire la composition obtenue sur le papier canson

2 – Jaune, bleu, rouge (magenta)

Matériel :

– encre de chine

Consigne 3 : remplir la surface des 3 couleurs disponibles

Consigne 4 : repasser au feutre noir (pointe fine et pointe épaisse) les différents éléments décalqués

3 – les ronds

Consigne 5 : compléter la composition de ronds pleins et disques

 

4 – Observation et analyse de l’oeuvre

Après ce travail personnel, j’ai décidé de dévoiler l’oeuvre de Kandinsky aux élèves et noter leurs observations sans intervenir. Ils ont réussi à élaborer des liens entre l’oeuvre de l’artiste et leurs propres compositions.

Que 2014 soit inspirant, créatif, artistique…

Le plan d’une ville – Grande section

Nous avons entrepris avec les grandes sections l’élaboration du plan d’une ville imaginaire…

Séance 1 : Questionnements

Que pouvons-nous voir dans une ville ?  Alors évidemment nous avons dû faire le tri et valider les propositions des copains. Nous avons essayé de rester au plus proche de la réalité et les animaux cités tels que les moutons, vaches et autres sont restés de côté 😉

Pour étayer le questionnement, je leur ai proposé plusieurs catégories :

– habitations (maisons, appartements)

– véhicules et transports (bus, train, voiture, avion, hélicoptère, vélo, moto, camion…)

– monuments et lieux spéciaux (police, hôpital, école, parc…)

Lorsqu’une proposition était faite, j’inscrivais le nom sur un postit blanc afin que les enfants puissent dessiner, dans un second temps,  l’ensemble des éléments cités.

Séance 2 : Élaborer un réseau (routes, rues et ruelles), première étape de notre plan

Les élèves ont à leur disposition un ensemble de bandelettes noires de toutes tailles. Ils ont comme consigne de construire des routes et des rues (élaborer un circuit plus ou moins continu) et d’investir l’ensemble de la feuille canson.

 

Séances 3 et 4 : Faire vivre notre ville

• Les enfants ont découpé une série de panneaux de circulation puis les ont collés le long des voies de communication.
• Ils ont ensuite collé les postits (cf séance 1) des différents éléments constituant notre ville, dans les espaces délimités par les bandelettes noires.
• Mise en valeur de la production : j’ai demandé aux élèves de frotter les espaces blancs de la production avec des pastels secs (noirs, blancs, gris)

Séance 5 : Graphisme des routes et pavages

• Les enfants ont découpé des petits morceaux de papier doré puis ont réalisé un pavage (les pavés de certaines rues) dans les espaces clos de la production.
• Toujours avec un feutre doré, ils ont poursuivi les graphismes pré-dessinés sur les bandelettes noires (passage piéton, marquages au sol…).

 

Nous vous présentons donc le plan final de notre ville…

Du mouvement dans nos silhouettes – Keith Haring – Moyenne et Grande Section

Nous avons actuellement un projet en cours pour la classe de Moyenne et Grande Section : APPRENDRE A PORTER SECOURS. Le premier module de ce projet aborde le corps humain et sa représentation.

Nous avons alors proposé aux enfants de découvrir plusieurs artistes qui avaient abordé cette problématique : P. Picasso (des corps fragmentés), Niki de Saint Phalle (Sculptures disproportionnées) , H. Matisse (Femmes bleues), Y. Klein (anthropométries), Léonard de Vinci (vision anatomique), A. Calder (Sculptures de fil de fer) et K. Haring (Corps en mouvement).

Après une séance de langage sur ces œuvres, j’ai décidé d’orienter ma séquence d’arts visuels vers un seul artiste : KEITH HARING et de m’appuyer sur les propos des enfants « Il y a des bonhommes qui dansent.« , « Ils lèvent les bras et les jambes. », « C’est des robots, ils sautent. », « Je vois des mains, les jambes et les pieds ».

Nous avons donc soulevé deux problématiques de travail : Le corps et le mouvement.

Séance 1 : réalisation de silhouettes à taille réelle

Les élèves se sont tour à tour allongés sur des grandes bandes de papier puis un camarade a réalisé le contour au crayon à papier. Les différentes postures du corps ont été imposées par la contrainte du papier. En effet, il fallait pouvoir faire plusieurs silhouettes dans une même bande de papier et les élèves ont alors dû se plier en quatre !!

J’ai fait le choix de moi-même repasser leurs tracés à la gouache noire pour mettre en avant les silhouettes réalisées.

Séance 2 : Des graphismes pour le mouvement

Nous avions constaté des éléments graphiques dans les œuvres de Keith Haring pour retranscrire les mouvements. Les élèves ont quant à eux réinvesti les  séquences précédentes sur les éventails graphiques (voir article précédent) et rempli quelques silhouettes de ces éléments (au feutre ou marqueur noir).

D’autres silhouettes et techniques variées : Les autres silhouettes ont été remplies par des découpages, collages, graphismes au marquer noir et créagel, superposition de gouache et papier journal… Et des bonhommes ont au fur et à mesure envahi la salle de motricité…

Ils sont partout… et même au plafond !!

Des talents dans chaque école…

Une courte présentation pour le lancement de ce blog. Me voilà brigade depuis maintenant 3 ans et passionnée d’arts visuels. Souvent sur les routes, changeant de classe régulièrement, j’ai appris le système D pour faire face à ces multiples et variés remplacements. J’ai croisé alors toutes sortes de matériaux et matériels et essayé de m’y adapter !!! Voici alors quelques idées de productions d’élèves réalisées avec les moyens du bord… De courts projets et d’autres plus ambitieux !

Ce blog à vocation de partage pour alimenter notre imagination mais également à diffuser les productions parfois magiques que les enfants réussissent à créer.